dimanche 27 février 2011

Tarte légère poireaux dinde et fromage blanc

Tarte légère poireaux dinde et fromage blanc
pour 4 personnes

Préparation : 10 minutes.
Cuisson : 30 minutes.
 Difficulté : Facile.
Cout : faible.

Ingrédients de la recette Tarte légère poireaux dinde et fromage blanc.
Pâte brisée :
- 250 g de farine avec levure incorporée (ou farine normale + 1/2 sachet de levure),
- 1 œuf,
- 5 cuillères à soupe d'huile,
- 5 cl d'eau tiède.
Garniture :
- 3 poireaux,
- 1 tranche de blanc de dinde ou de poulet,
- 150 g de fromage blanc à 0% MG,
- 3 œufs,
- 1 cuillère à soupe de farine,
- 50 g de fromage râpé,
- poivre.
 

Préparation de la recette Tarte légère poireaux dinde et fromage blanc.

- Mélanger les ingrédients de la pâte brisée : farine, oeuf, huile, eau, dans l'ordre.
- Former une boule et laisser reposer au moins 30 minutes.
 Pendant ce temps, couper les blancs de poireaux en rondelles et faire cuire à la vapeur 20 minutes, avec une dizaine de gouttes de sauce soja (type maggi).
- Vérifier que les poireaux sont bien tendres et laisser égoutter le plus possible.
- Incorporer les œufs un à un au fromage blanc, puis ajouter le râpé, le blanc de dinde coupé en tout petits morceaux, et une cuillère de farine pour lier.
-  poivrer à votre goût.
- Préchauffer le four à 200°C (thermostat 6-7), étaler la pâte, piquer à la fourchette.
- Ecraser un peu les poireaux dessus, verser le mélange et enfourner pendant 30 minutes environ.

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Gâteau léger au chocolat noir

Gâteau léger au chocolat noir

Recette de Gâteau léger au chocolat noir
 pour 8 personnes

Préparation : 20 minutes.
Cuisson : 25 minutes.
Difficulté : Moyenne.
Cout : faible.

Ingrédients de la Recette de Gâteau léger au chocolat noir.
- 25 cl de crème épaisse allégée,
- 200 g de chocolat à 70 % de cacao,
- 4 oeufs,
- 4 cuillerées à soupe d'eau froide,
- 60 g de farine,
- 60 g de maïzena,
- 90 g de sucre en poudre,
- 1 c. à café de bicarbonate,
- 1 pincée de sel.
  

Préparation de la recette de Gâteau léger au chocolat noir.
- Beurrer et fariner un moule à manqué de 25 cm de diamètre.
-  Le placer au réfrigérateur.
- Faire bouillir la crème fraîche.
- Hors du feu y ajouter le chocolat cassé en morceaux bien mélanger jusqu'à ce que le chocolat soit fondu.
- Laisser refroidir le mélange.
- Préchauffer le four à 180°C -thermostat 6 (four traditionnel) ou 150°C -thermostat 5 (chaleur tournante).
- Séparer les blancs d'œufs des jaunes.
- Fouetter les jaunes avec le sucre et l'eau jusqu'à triplement du volume.
- Ajouter le mélange crème/chocolat refroidi.
- Mélanger énergiquement au fouet.
- Tamiser la farine la maïzena et la cuillerée de bicarbonate.
- Bien les mélanger puis les ajouter petit à petit au mélange précédent en battant énergiquement au fouet.
- Ajouter la pincée de sel et la pincée de bicarbonate aux blancs d'œufs.
- Monter en neige ferme.
- Incorporer les blancs au mélange précédent en soulevant la masse pour ne pas les casser.
- Verser dans le moule.
- Mettre au four pour environ 25 min.

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mardi 15 février 2011

Recommandations compléments alimentaires


Les compléments alimentaires permettent de combattre efficacement certaines carences. Il faut  respecter les doses recommandées, si possible par son médecin et non par automédication,  un surdosage pourrait être néfaste.

Beaucoup  de compléments alimentaires sont des cocktails de vitamines. Seule l’ingestion de fortes doses peut entraîner des maladies. Ainsi, une étude de l’Institut de Médecine américain souligne les effets néfastes de l’excès de vitamine A. Plus de trois grammes par jour entraîneraient de graves problèmes de foie et des risques chez les femmes enceintes.

Les vitamines hydrosolubles (B, C, PP…) présenteraient moins de risques : celles-ci sont éliminées plus facilement par l’organisme. Mais toute ingestion à des doses très élevées peut s’avérer toxique.

Le fer est également un minéral souvent proposé dans les compléments alimentaires. Sa consommation en excès peut causer des problèmes gastriques et hépatiques et augmenter les risques d’atteintes cardiaques.

Les compléments destinés à lutter contre la fatigue contiennent souvent de la caféine. Or les effets négatifs de cette substance sont bien connus. Elle augmente  la tension artérielle et les risques d’arthrose. Chez les futures mères, la caféine favorise les fausses couches.

Conclusion : pour la majeure partie de la population, il est donc recommandé de bien équilibrer son alimentation et de manger beaucoup de  fruits et légumes (400g/jour) riches en vitamines et parfaitement équilibrés en micronutriments, il n’y a ainsi pas de risque de surdosage et leurs vitamines sont mieux assimilées que les vitamines de synthèse.
En cas de persistance de fatigue, consultez votre médecin.

vendredi 11 février 2011

Poireaux, effet positifs sur certains cancers et maladies cardiovasculaires?

Poireaux
Nous savons qu'une consommation élevée de légumes et de fruits diminue le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques.

Il y aurait un potentiel effet protecteur de certains aliments de la famille des alliacées contre le cancer colorectal et celui de l’estomac.

les flavonoïdes et les saponines contenus dans le poireau pourraient jouer un rôle dans la diminution à la fois du cholestérol total et du cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol.

Un flavonoïde, contenu dans la poireau, le kaempferol pourrait être l’un des principes actifs dans l’effet anticancer potentiel du poireau.

Les saponines et les sapogénines se trouvent dans plusieurs légumes de la famille des alliacées.
Les saponines que contient le poireau  auraient entre autres la capacité de diminuer le cholestérol sanguin et pourraient  avoir des propriétés anticancer et antifongiques, c’est-à-dire capables d’empêcher le développement d’infections causées par les champignons. 

jeudi 10 février 2011

Les bienfaits du fruit de la passion

Fruits de la passion
Les bienfaits du fruit de la passion

Plusieurs études épidémiologiques ont démontré qu’une consommation élevée de légumes et de fruits diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de diverses maladies chroniques. La présence d’antioxydants dans les légumes et les fruits pourrait jouer un rôle dans cette protection.

Peu de recherches cliniques ont étudié les effets de la consommation spécifique des fruits de la passion. Cependant, l’utilisation de certains suppléments extraits de la pelure ou du jus du fruit a donnée des résultats intéressants. Voici les applications les plus prometteuses.

Asthme. 
Une petite étude (43 personnes) a montré que la consommation régulière d’un supplément composé d’extrait de pelure de fruit de la passion diminuait les symptômes de l’asthme (diminution de la prévalence des crachats, de la toux et de l’essoufflement). Des études devront être effectuées sur un nombre plus important de sujets pour confirmer l’efficacité de ce traitement.

Hypertension. 
Des recherches ont révélé qu’un supplément provenant d’extrait de pelure de fruit de la passion permettait d’améliorer la pression artérielle systolique et diastolique, sans aucun effet indésirable. Le supplément administré était composé d’un mélange de flavonoïdes, d’acides phénoliques et d’anthocyanines, des composés actifs du fruit de la passion.
Maladies articulaires dégénératives. Un autre type de supplément, extrait de la pelure du fruit de la passion, améliorerait la fonction physique et diminuerait la douleur et la raideur chez des patients atteints d’arthrose du genou. Les effets bénéfiques rapportés seraient attribuables aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires de la pelure du fruit de la passion. Davantage d’études en ce qui concerne l’efficacité et l’innocuité d’un tel supplément seront cependant nécessaires avant de pouvoir émettre des recommandations.
Cancer. Des chercheurs ont observé in vitro qu’un mélange d’antioxydants provenant du jus de fruit de la passion pouvait diminuer la croissance de cellules cancéreuses et augmentait l’activité d’un enzyme favorisant la destruction de ces cellules.

Que contient le fruit de la passion?

Antioxydants
Le fruit de la passion contient plusieurs types d’antioxydants, des composés qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps et de prévenir ainsi l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de diverses maladies chroniques.

Les principaux antioxydants du fruit de la passion sont les anthocyanines, plus particulièrement de la cyanidine. Ces composés, qui sont des pigments, donnent une couleur prononcée aux aliments. Ils auraient des propriétés bénéfiques quant à la prévention du cancer (par exemple, la diminution de la formation de tumeurs et la diminution de la croissance des cellules cancéreuses). Ces propriétés n’ont toutefois pas été étudiées directement chez l’humain.

La peau du fruit de la passion et la couche de chair située juste en dessous contiendraient une quantité élevée de lycopène, un antioxydant de la famille des caroténoïdes. Il suffit de bien gratter la chair avec une cuillère en allant jusqu’à la peau pour obtenir une bonne quantité de lycopène. Contrairement à d’autres caroténoïdes, le lycopène n’a pas la capacité de se transformer en vitamine A dans l’organisme. Toutefois, son action antioxydante aurait des effets bénéfiques sur la santé, notamment sur l’incidence de maladies cardiovasculaires et de cancer de la prostate. Le lycopène est mieux absorbé dans l’organisme lorsqu’on consomme l’aliment avec une source de gras, par exemple des noix ou du fromage. Jusqu’à maintenant, le lycopène provenant spécifiquement du fruit de la passion a été relativement peu étudié. La tomate et les produits à base de tomate sont les principales sources de lycopène dans l’alimentation.

Fibres
La pelure du fruit de la passion de même que ses graines contiennent des fibres insolubles. Celles-ci aideraient entre autres à prévenir la constipation en augmentant le volume des selles. De façon générale, une alimentation riche en fibres serait associée à un plus faible risque de cancer du côlon et aiderait à combler l’appétit en procurant plus rapidement une sensation de satiété.

Des recherches ont démontré que l’ajout de graines de fruits de la passion à une diète riche en cholestérol permettait d’améliorer plusieurs paramètres sanguins (cholestérol sanguin, triglycérides) et certaines fonctions intestinales chez les animaux. D’autres études sont cependant nécessaires pour savoir si les graines de fruits de la passion ont les mêmes effets chez l’humain.



Vitamine C
Le fruit de la passion est une source de vitamine C.

Fer
Le fruit de la passion est une source de fer pour l’homme seulement.
Précautions

Allergie au fruit de la passion et au latex. 

L’allergie au latex peut être associée à des allergies à certains aliments, comme le fruit de la passion. Les réactions sont diverses, passant de l’urticaire aux réactions anaphylactiques. Étant donné la gravité potentielle des réactions, une attention très particulière doit être portée au moment de la consommation de ces aliments chez les personnes allergiques au latex ou au pollen. On leur recommande de consulter un allergologue afin de déterminer la cause des réactions à certains aliments ainsi que les précautions à prendre. Parmi les aliments potentiellement associés à l’allergie au latex, on compte également l’avocat, la banane, le marron, le kiwi, l’abricot et la papaye.

Idées recettes


La façon la plus simple de déguster le fruit de la passion est de le couper en deux et de le consommer nature, à la petite cuillère.
Si vous ne voulez pas consommer les graines, passez simplement la chair dans un tamis.
Crème. Avec le coulis de fruit de la passion, des oeufs et du lait, confectionnez une crème qui constitue un excellent dessert.
Réduisez la chair en purée pour en faire une gelée, un sorbet, un granité, une mousse ou un coulis. Ce dernier aromatisera des crêpes, des gâteaux et d’autres pâtisseries ou une salade de fruits exotiques, par exemple ananas, papaye et mangue.
avec des fruits de la passion
Parsemez un poisson ou une salade des petites graines du fruit de la passion, comme on le fait avec celles de la grenade.
Sauce d’accompagnement de dessert. Ajoutez la chair à un mélange de jus d’orange et d’abricots séchés, additionné d’un peu de miel. Faites cuire une dizaine de minutes. Passez au mélangeur en ajoutant de l’eau et refroidissez.
En Australie, on confectionne la pavlova, un dessert à base de meringue cuite au four. Celle-ci est refroidie et garnie de crème fouettée (que l’on peut remplacer par du yogourt ou du tofu battu avec du miel) et de fruits frais, dont le fruit de la passion.
Faites cuire le fruit immature et servez-le comme un légume.
Avec le jus
En pressant la chair dans une étamine (coton à fromage), on obtient un jus épais, riche en amidon. On pourra le diluer avec de l’eau ou le jus d’autres fruits. Ou l’ajouter à du yogourt ou du lait et épaissir la préparation avec de l’agar-agar, comme cela se fait en Afrique du Sud.
Marinez du gibier ou une autre viande dans du jus ou enduisez la viande de gelée de fruits de la passion 15 minutes avant la fin de la cuisson.
Sauce piquante. Faites réduire le jus de moitié avant de le passer au mélangeur avec de l’ail, du gingembre frais, du poivron rouge, des piments forts, de la ciboulette (ou le vert de 1 ou 2 ciboules), du cumin et un peu de vinaigre de cidre.
Choix et conservation

Choisir
Le fruit devrait être odorant et lourd en main. Sa peau devrait être plissée et céder légèrement sous la pression. Les fruits à peau dure, lisse et brillante, qui donnent l’impression d’une très grande fraîcheur, sont en fait immatures, peu savoureux et plutôt acides. Selon la variété, le fruit sera pourpre ou jaune.

Le jus se présente généralement en mélange avec celui d’autres fruits. Lisez bien l’étiquette pour vous assurer qu’il s’agit d’un jus naturel à 100 % et non d’une boisson comprenant du sucre et divers ingrédients artificiels.

Conserver
Réfrigérateur. Si la peau du fruit n’est pas très plissée, laissez-le mûrir à la température de la pièce, puis mettez-le au réfrigérateur où il se conservera 1 semaine.

Congélateur. Placez la chair dans un sac à congélation ou congelez le fruit entier. Vous pouvez aussi en faire un coulis ou un jus et le verser dans un bac à glaçons.

La petite histoire du fruit de la passion

Noms communs : fruit de la passion, grenadille, maracuja.
Noms scientifiques : Passiflora edulis var. edulis et var. flavicarpa et Passiflora incarnata.
Famille : passifloracées.

Le terme « passiflore », qui désigne la plante, est apparu pour la première fois en français en 1808, dans le Journal de botanique. Il vient du latin moderne passiflora, de passio (passion) et flos (fleur). Pour désigner le fruit, on emploie plutôt l’expression « fruit de la passion ». Le terme « grenadille », qui est apparu dans la langue en 1598, fait référence à sa ressemblance avec la grenade. Cependant, les 2 fruits ne sont pas du même genre botanique ni de la même famille et ne sont pas apparus sur le même continent. La grenade vient probablement du Moyen-Orient, tandis que le fruit de la passion est originaire d’Amérique du Sud. Le terme « maracuja », qui a été adopté en français vers 1975, est un mot indien du Brésil qui désigne aussi le fruit.

Le genre Passiflora est originaire de l’Amérique du Sud, plus précisément du bassin amazonien, où de nombreuses espèces poussent toujours à l’état sauvage. Il s’agit d’une plante grimpante, semblable à la vigne. À la fin du XVIe siècle, les Espagnols découvrent les usages culinaires et médicinaux qu’en font les Indiens du Mexique et de l’Amérique du Sud. Ils rapportent des semences de la plante en Europe, où elle sera largement cultivée et deviendra populaire comme plante médicinale. L’Amérique du Nord découvrira également ses propriétés calmantes. Jusqu’au milieu du XXe siècle, elle jouera un rôle non négligeable en médecine, avant d’être remplacée par les médicaments de synthèse.

Parmi plus de 475 espèces de passiflores répertoriées, seules quelques-unes sont cultivées à grande échelle pour leurs fruits. Plusieurs autres fournissent tout de même d’excellents fruits qui sont consommés localement. L’espèce la plus cultivée est P. edulis, que l’on produit dans tous les pays tropicaux du globe. Elle existe sous 2 variétés, P. edulis var. edulis et P. edulis var. flavicarpa. La première pousse dans les basses terres chaudes et donne de petits fruits pourpres. La seconde préfère les climats plus frais des altitudes élevées et donne des fruits jaunes de plus grande taille. Ce genre botanique suscite beaucoup d’intérêt chez les jardiniers amateurs. La plupart de ses fleurs sont spectaculaires et le port grimpant de la plante recouvre les tonnelles de jardin de son abondant feuillage.

Les principaux pays producteurs de fruits de la passion sont le Brésil, la Colombie, l’Équateur, le Pérou et l’Indonésie. La majorité des fruits frais sont consommés sur place. Le jus concentré constitue l’essentiel des exportations.

Un symbolisme chargé
Fleur de passiflore

Le nom de cette plante fait directement référence à la Passion du Christ. Les religieux qui l’ont aperçue pour la première fois en Amérique du Sud ont vu, dans la fleur, le symbole des dernières heures de la vie de Jésus. La couronne avec ses pointes hérissées représenterait la couronne d’épines. Les 3 styles seraient les clous qui ont servi à la crucifixion. Les 3 étamines seraient les plaies. Les 5 pétales et les 5 sépales représenteraient les apôtres, excluant Judas qui avait trahi le Christ et Pierre qui l’avait renié. Enfin, les vrilles qui permettent à la vigne de grimper rappelleraient les fouets.

Jardinage biologique
Avec un peu de chance et une bonne protection pendant l’hiver sous la forme d’un paillis, on pourra faire pousser l’espèce P. incarnata dans le sud du Québec. Au pire, on aura de très belles fleurs mauves, au mieux des fruits, petits mais délicieux. Une haie de conifères plantée à l’ouest et au nord contribuera à la protéger davantage.

Comme il s’agit d’une plante grimpante, il faut lui fournir un support solide (poteau, perches de bois, tonnelle). Les tiges mourront probablement tard à l’automne, mais il y a des chances que les racines survivent et donnent naissance à de nouvelles pousses l’été suivant.

Pour ce qui est de l’espèce P. edulis, il faudra se contenter de la cultiver en pot (d’environ 30 cm de diamètre), car elle exige des températures plus douces. On sortira le pot durant l’été et on le rentrera à l’automne avant les premières gelées. On peut prélever les graines sur un fruit du commerce et les semer après les avoir débarrassées de leur enveloppe gélatineuse. Ne recouvrez que d’une très fine couche de terreau, car la graine a besoin de lumière pour germer. La germination devrait avoir lieu au bout de 3 ou 4 semaines.

Des fleurs superbes
De nombreuses espèces de passiflore peuvent être cultivées à l’intérieur pour leurs fleurs qui sont toutes plus splendides les unes que les autres.

Taillez la plante au printemps pour faciliter son déménagement de l’intérieur vers l’extérieur, mais aussi pour permettre la floraison et la fructification, qui se produisent sur les pousses de l’année.

Engraissez régulièrement la plante avec de l’extrait d’algues et de poisson.

On obtiendra des fruits plus gros si l’on pollinise la plante en transférant le pollen d’une fleur à une autre à l’aide d’un pinceau d’artiste.

Il est préférable de ne cueillir que les fruits très mûrs, c’est-à-dire lorsqu’ils sont sur le point de tomber. On peut mettre un filet pour les recueillir et éviter qu’ils ne s’abîment en tombant.

Écologie et environnement
Pour se défendre contre les insectes prédateurs, la passiflore a recours à diverses stratégies. L’une d’entre elles consiste à sécréter des hétérosides cyanogénétiques qui, lorsque les larves d’insectes mangent les feuilles de la plante, se transforment en acide cyanhydrique, un composé très toxique. Mais le papillon héliconius, qui tire sa source exclusive de nourriture de la passiflore, a réussi à contourner le problème. Il a mis au point, au fil des millénaires de l’évolution, une stratégie assez complexe, permettant à ses larves de métaboliser les hétérosides cyanogénétiques de façon à les rendre inoffensifs. Elles peuvent donc grignoter en toute tranquillité les feuilles d’une plante qui constituerait un poison violent pour tout autre insecte.

Qu’à cela ne tienne, la passiflore a mis au point une autre stratégie pour combattre spécifiquement les larves de l’héliconius. Grâce à de petites glandes appelées « nectaires » et situées sur ses tiges et ses feuilles, elle sécrète un nectar dont se délectent les fourmis. Ces dernières sont également le principal prédateur des héliconius!

Des chercheurs de l’Université Stanford ont découvert que le recours aux insecticides chimiques dans la lutte contre les larves de l’héliconius était non seulement inefficace, mais semblait paradoxalement contribuer à leur multiplication. Une étude plus poussée des moeurs de ces insectes a permis d’observer que leur longue fréquentation des poisons végétaux leur permettait d’acquérir rapidement une résistance aux poisons chimiques. Les fourmis, quant à elles, succombaient beaucoup plus facilement à ces insecticides. Autrement dit, les insecticides chimiques avaient l’effet exactement contraire à celui attendu : il tuait les fourmis prédatrices sans éliminer les larves d’héliconius.

 Sources: passeportsante.net

dimanche 6 février 2011

Le kiwi un fruit santé

Kiwi

Inconnu en occident il y a une trentaine d'années, il peut maintenant être consommé toute l'année, et même cultivé puisque la France est le 4e producteur mondial.

Parmi les fruits les plus couramment consommés le kiwi est le plus concentré en micro-nutriments (Vitamine C, provitamine A, vitamines B, calcium, fer) ; il devance dans l'ordre : papaye, melon, fraise, mangue, citron, orange, groseille, mandarine, avocat, tangerine, pamplemousse, ananas, banane, cerise, pomme et poire.

C'est un des fruits les moins caloriques avec 50 calories pour 100 grammes, il ne fait donc pas grossir ! ! 


De plus il contient peu de protéines et pratiquement pas de lipides.

Il est plus riche en potassium que la banane, son taux de magnésium est élevé. On y trouve aussi du fer, du cuivre, du zinc et du phosphore.


Ses petites graines noires contiennent de la vitamine E.


Surtout il contient deux fois plus de vitamine C qu'une orange, si bien qu'il couvre les besoins quotidiens en vitamine C (80 mg).


Outre les propriétés antioxydantes des vitamines C et E, il contient deux fois plus de polyphénols (antioxydants) que le vin d'où un effet bénéfique sur les processus de vieillissement cellulaire (cancers, athérosclérose, etc..).

Par contre le Kiwi renferme une enzyme, l'actinidine, qui peut provoquer des réactions allergiques comme l'urticaire. Cette allergie peut être croisée (c'est à dire qu'elle existe aussi avec des molécules voisines) avec la papaye, la banane, l'avocat, et le latex voire avec les salicylates (aspirine).

En conclusion, si on n'est pas allergique à l'actinidine, le kiwi est un fruit intéressant par son faible apport calorique, sa richesse en oligoéléments et en vitamine C, ses propriétés antioxydantes.



Sources:http://www.medecine-et-sante.com

samedi 5 février 2011

Régime et goutte


Régime et goutte


La goutte est due à une augmentation de l'acide urique (hyperuricémie) qui elle-même provient de la dégradation des aliments riches en bases puriques.

Cette hyperuricémie va se traduire, dans certains cas, par une crise de goutte qui correspond au dépôt de cristaux d'acide urique : inflammation brutale et très douloureuse d'une articulation, la plus communément touchée est celle du gros orteil avec le pied, mais d'autres peuvent être atteintes (doigts des mains, poignets, coudes, genoux, etc...). 

Le malade ne supporte plus le moindre attouchement au niveau de cette articulation.
Les causes sont nombreuses mais le facteur génétique (hérédité) est important.

L'obésité est fréquente mais non obligatoire, un amaigrissement brutal peut d'ailleurs déclencher une crise.

L'alcool joue un rôle favorisant mais n'est pas obligatoire, contrairement à une idée répandue.

Le régime :

-Boissons abondantes : 2 litres par jour environ. 
Réduire le plus possible la consommation d'alcool (attention au bourgogne en particulier)

-amaigrissement éventuel mais pas trop rapide.

-Réduire la consommation d'aliments riches en acide urique:

il s'agit surtout des abats :

Ris de veau : 990 (taux d'acide urique pour 100g).
Rognons : 290.
Foie : 280.
Cervelle.
Langue, tripes, coeur.
Saucisse.

de certains poissons :

Anchois : 465.
Sardine : 360.
Hareng : 200.
Truite, carpe, brochet.
Saumon.
Îufs de poisson.
Coquillages, crustacés.
Cabillaud.
Soupe de poissons.

autres :

Gibiers +++
Pigeon, oie, canard, coquelet.
Viande séchée.
Bouillon Kub.
Fromages très fermentés.
Ne pas abuser des viandes de porc, de veau et de boeuf, ni de la charcuterie (sauf jambon maigre). 

En général éviter une alimentation trop riche.

Conseils nutritionnels lors de la ménopause


La période de la ménopause

Que se passe-t-il au moment de la ménopause ?

La ménopause correspond à l’arrêt du fonctionnement des ovaires. Elle survient habituellement vers l’âge de 50 ans, mais il existe des fluctuations d’une femme à l’autre. La cessation de l’activité ovarienne se fait progressivement et les règles deviennent très irrégulières.

Ce phénomène se manifeste généralement par des désagréments comme des bouffés de chaleur, des perturbations du sommeil, des troubles de l’humeur et une modification de la peau et des cheveux. La ménopause s’accompagne aussi souvent d’une prise de poids et d’une déminéralisation osseuse.

Comment réduire les risques liés à la ménopause ?

Limiter la déminéralisation osseuse. 

Pour limiter le phénomène de déminéralisation osseuse, il est important de s’assurer que ses apports en calcium et en vitamine D sont suffisants. Ces deux nutriments participent à l’entretien du capital osseux, construit depuis l’enfance. Les protéines jouent également un rôle dans l’entretien des os.

  • Comment améliorer ses apports en calcium ? 
  • En privilégiant votre consommation de lait et de produits laitiers (yaourts, fromages blancs, fromages). On trouve également du calcium dans certaines eaux minérales dites calciques (plus de 150 mg de calcium par litre d’eau)
  • Comment améliorer ses apports en vitamine D ? En introduisant des poissons gras (thon, saumon, hareng, sardine) et des œufs dans votre alimentation. Vous pouvez aussi opter pour des produits laitiers enrichis en vitamine D et en calcium. La vitamine D peut aussi être fabriquée par notre corps sous l’action des rayons du soleil sur la peau. Exposez-vous, tout en protégeant votre peau, dès l’apparition des premiers rayons de soleil.
  • Comment améliorer ses apports en protéines ? En consommant suffisamment de viande, de poisson et d’œufs : 1 à 2 fois par jour.
Pratiquer une activité physique régulière permet de stimuler la formation du tissu osseux et de renforcer les os.

Éviter une prise de poids excessive

La ménopause peut se traduire par une prise de poids. Afin de mieux contrôler cette prise de poids, il est important de conserver une alimentation équilibrée.
Pour mieux dépenser l’énergie apportée par les aliments, il est important de bien bouger et de pratiquer au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide chaque jour.

Sources: www.mangerbouger.fr

Vivre mieux, longtemps



Les principaux soucis liés à l’âge

Avec l’âge, il est important d’être plus vigilant vis-à-vis de certaines maladies, pour éviter les petits et gros soucis.

L’ostéoporose
L’ostéoporose correspond à une diminution de la résistance osseuse, responsable d’un risque accru de fracture. En France, 3 millions de personnes souffrent d’ostéoporose : cette déminéralisation osseuse touche plus souvent les femmes que les hommes. Pour limiter ses effets néfastes sur l’organisme, il existe des traitements médicamenteux ; mais une alimentation adaptée permet aussi de réduire les risques d’ostéoporose.

Pensez à consommer au moins 3 à 4 produits laitiers par jour : ils contiennent du calcium naturellement. Pour bénéficier de toutes leurs qualités, pensez à varier : lait, fromages, yaourts, fromages blancs. Il y en a pour tous les goûts ! Certaines eaux minérales contiennent plus de calcium que d’autres : regardez l’étiquette et optez pour celles présentant plus de 150 mg de calcium par litre d’eau.

Bougez tous les jours ! L’activité physique stimule l’entretien du tissu osseux et renforce les os. Pratiquez au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide par jour, et pourquoi pas quelques exercices d’assouplissement.

Vous pouvez aussi courir ou trottiner : ces activités obligent les os à se consolider. La gymnastique ou la musculation, en plus d’entretenir tous les muscles du corps, créent une traction sur les os qui contribue aussi à les renforcer.

Le surpoids

En vieillissant, vous pouvez prendre des kilos supplémentaires et notamment au niveau de la taille. Si vous pensez être en surpoids ou si vous estimez avoir pris beaucoup de poids ces derniers temps, parlez-en à votre médecin. La clé pour ne pas prendre de poids, est d’opter pour une alimentation équilibrée et un mode de vie actif.

Pensez plus particulièrement à :

  • Limiter les matières grasses, sans pour autant les supprimer. Préférez les huiles végétales.
  • Eviter les graisses cachées : les viennoiseries, les pâtisseries, certains plats préparés, les biscuits salés ou sucrés, la charcuterie, les sauces grasses et les produits frits.
  • Réduire votre consommation d’alcool. L’alcool apporte des calories que le corps ne sait pas bien utiliser.
  • Avoir un rythme régulier : ne sautez pas de repas pour éviter de compenser vos petits creux avec des aliments gras ou sucrés.
  • Bouger tous les jours  : 30 minutes d’activité physique par jour vous permettront d’éviter certaines conséquences du surpoids et d’optimiser les effets d’un régime éventuel.
Gare aux régimes !

Avant de décider de vous mettre au régime, demandez conseil à votre médecin. Il saura vous aiguiller pour éviter des carences inutiles.

La mémoire

Pour entretenir sa mémoire, l’astuce, c’est de la faire travailler tous les jours grâce à des activités cérébrales : lecture, jeux de logique, mots croisés…Une alimentation équilibrée est également essentielle pour entretenir vos neurones. En effet, certains nutriments sont à privilégier pour préserver vos capacités intellectuelles :
  • Les acides gras essentiels dits « oméga 3 », présents dans les poissons gras, les huiles de colza, de noix, de soja.
  • Les vitamines du groupe B : présentes dans le foie, les abats, les légumes, les céréales complètes, le jaune d’œuf et la levure de bière.
  • Les vitamines et oligo-éléments antioxydants, présents dans les fruits (agrumes), les légumes, les huiles végétales, la viande, le poisson, les crustacés, les céréales complètes.
Les troubles digestifs

Avec les années, les intestins deviennent parfois un peu plus paresseux et fragiles. Pour limiter les sensations d’inconfort, il faut donc adapter son alimentation et bouger régulièrement. Pour éviter les ballonnements :

  • Pensez à manger lentement et à bien mastiquer.
  • Donnez une place importante aux fruits et légumes cuits dans votre alimentation. Une fois cuits, les fruits et légumes sont souvent moins irritants pour l’intestin.
  • Dans la famille des produits laitiers, privilégiez les yaourts nature ou aux fruits : leurs ferments lactiques aident à les digérer. Réduire la constipation. Voici 3 astuces à associer pour améliorer votre transit intestinal.
  • Boire davantage, pendant et entre les repas. Si vous buvez de l’eau minérale, privilégiez une eau riche en magnésium (contenant plus de 100 mg de magnésium par litre).
  • Consommer d’avantage d’aliments riches en fibres, qui facilitent le transit intestinal : fruits, légumes mais aussi légumes secs et céréales complètes.
  • Bouger le plus possible : l’activité physique stimule votre transit en sollicitant les abdominaux.
Le diabète et le cholestérol

Vous êtes suivis pour un diabète ? Votre taux de cholestérol est trop élevé ? Voici quelques repères à suivre pour améliorer votre prise en charge :

  • Privilégiez les aliments riches en fibres. Ils ralentissent l’absorption du glucose et ralentissent ainsi l’élévation de la glycémie ; les fibres peuvent aussi limiter le passage des graisses dans le sang.
  • Limitez votre consommation de produits gras et/ou sucrés : viennoiseries, confiseries, charcuteries, quiches, feuilletés, beignets, frites.
  • Mangez du poisson au moins deux fois par semaine, et notamment les poissons « gras » (hareng, sardine, maquereau), dont les graisses ont des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire.
  • Privilégiez les produits laitiers riches en calcium et pas trop riches en graisses.
  • Repensez votre consommation de matières grasses : privilégiez les huiles végétales, réservez le beurre pour vos tartines du petit déjeuner…
  • Bougez ! L’activité physique est un complément indispensable à votre traitement.
Trop de cholestérol ? 

Ce n’est pas une raison pour supprimer totalement les œufs de votre alimentation. Essayez plutôt de réduire votre consommation de matières grasses. Vous pouvez également opter pour des produits enrichis en phytostérols (margarine, sauce salade, yaourt) : parlez-en à votre médecin.

Qu’est-ce que le diabète ? 

Le diabète est une maladie due soit à une production insuffisante d’insuline, soit à une mauvaise utilisation de l’insuline. L’insuline est une hormone qui régule la quantité de sucre dans le sang. Le diabète se traduit par une quantité de sucre excessive dans le sang (plus de 1,26 g de glucose par litre de sang). Une quantité trop importante de sucre dans le sang peut conduire à des atteintes graves notamment des nerfs et des vaisseaux sanguins.

L’hypertension artérielle


L’hypertension peut être associée à une augmentation de certains risques cardio-vasculaires. Pour limiter la sévérité de l’hypertension, vous pouvez :

  • Limiter votre consommation de sel à moins de 6 grammes par jour
  • Limiter votre consommation d’alcool
  • Privilégier les fruits et légumes et limiter les matières grasses animales
  • Pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes chaque jour
Qu’est-ce que l’hypertension artérielle ? 

La pression artérielle correspond à la pression du sang dans les artères et elle résulte de la contraction régulière du cœur. On distingue la pression systolique (pression dans les artères lorsque le cœur se contracte) et la pression diastolique (pression dans les artères après l’éjection du sang).