dimanche 21 novembre 2010

Alimentation et maladie d’Alzheimer



Même si, à l’heure actuelle, on ne peut pas guérir de la maladie d’Alzheimer, il est possible d’en ralentir l’évolution et de faire face à bon nombre de complications. Cette maladie a notamment des retentissements sur le plan nutritionnel, la personne oubliant de manger ou mangeant tout le temps la même chose, ou ne pouvant se concentrer sur le moment du repas, voire refusant de s’alimenter.

Conseils généraux :

Surveiller le poids tous les mois. Dès l’amorce d’un amaigrissement, parlez-en rapidement au médecin.
Enrichir l’alimentation. En accord avec le médecin, cela peut être une solution si vous constatez que la personne que vous aidez mange moins ou maigrit.
Encourager la personne à bouger, si possible. Le maintien d’une activité physique quotidienne permet de mieux dormir la nuit et d’éviter ainsi une inversion du rythme jour/nuit.

 

Faciliter le moment du repas.

Dans certains cas, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer a des troubles de l’attention et ne peut rester suffisamment longtemps à table, ce qui perturbe le déroulement de son repas et implique qu’elle mange moins.


Privilégiez alors les aliments qui peuvent être consommés sans couverts, sans rester assis : sandwiches « maison » combinant au choix laitue, tomates, champignons, tapenade, poulet, chèvre frais ou autre fromage, rondelles de radis, rillettes de saumon, thon à l’huile, omelette, oeuf dur en rondelles, etc. bâtonnets de légumes crus ; croquettes de viande, croquettes de poisson, bâtonnets de surimi,


poulet froid, tranches de saucisson, jambon ; quiches, pizzas, tartes aux légumes, gnocchis ; morceaux de fromage, yaourts à boire ; glaces, crêpes sucrées, biscuits secs, tartes aux fruits, entremets... sans oublier les fruits.
Couverts adaptés : Si la personne que vous aidez a du mal à se servir des couverts habituels, essayez de lui proposer des couverts adaptés (en magasins spécialisés).


Si la personne que vous aidez mange trop vite, présentez-lui des petites portions ; mange trop lentement, prévoyez une assiette chauffante ; mélange tout, proposez les plats l’un après l’autre.

Rassurer le plus possible.

Si le repas est un moment un peu difficile, quelques conseils à appliquer dans la mesure du possible. Prévoyez des heures de repas très régulières.
Respectez la place de la personne à table (pour éviter de la désorienter).
Proposez une alimentation variée mais sans trop de plats différents au même repas.
Évitez que la personne soit distraite par autre chose (comme la télévision).
Veillez à ce que la pièce soit bien éclairée, cela rassure la personne et favorise sa concentration.
Si possible, mangez avec la personne.
Enfin, essayez de rester calme et gardez une grande patience.

Aider à manger

Si vous devez aider la personne à manger, il arrive qu’elle n’ouvre pas la bouche spontanément ; placez-vous en face d’elle et touchez doucement ses lèvres avec la cuillère. Si vous constatez qu’elle ne mâche pas ou pas bien, prévoyez des aliments plus mous et encouragez-la à mâcher par la parole, voire en lui massant les joues. Vérifiez avant tout que ce n’est pas le signe d’un mauvais état des dents ou des gencives.


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