dimanche 29 mars 2015

5 astuces pour lutter contre le blues du dimanche soir



Boule au ventre, perte d’appétit, angoisse… Quand le week-end se termine, plus de la moitié des Français ont l'impression de ne pas en avoir profité et se sentent déprimés à l'idée de reprendre le travail. C'est votre cas ? Voici nos solutions pour arrêter de broyer du noir quand vient le dimanche soir.



"Le dimanche soir ne signifie pas forcément la fin du week-end. Il en fait partie et ne doit pas être perdu", souligne la psychologue. Cinéma, sortie entre amis, restaurants… Pour ne pas le subir, il faut pratiquer une activité qui nous fait plaisir. "Si ce qu’on aime c’est ne rien faire, ça marche aussi !" ajoute notre interlocutrice.


Les courses, le ménage, les devoirs des enfants… Pour profiter un maximum du week-end certaines personnes gardent toutes les corvées pour le dimanche soir. "Si ce genre d’activités créent de l’angoisse, mieux vaut s’en débarrasser tout de suite. Sinon cela accentue le sentiment d’accablement quand on a tendance à déprimer le dimanche soir", explique la psychologue. Il faut se motiver, quitte à se lever plus tôt le samedi matin pour passer l’aspirateur. Il n’y aura pas de place pour l’angoisse quand vous vous prélasserez dans votre bain le soir suivant.

"Je n'ai pas envie d’y aller demain !" Tous les dimanches c’est pareil, à partir de 17 heures la journée se termine, on a le sentiment de ne pas avoir profité du week-end et on se plaint. A table, entre amis, avec les enfants, toute la soirée, on ressasse.
Cela ne sert à rien : "En parler, ça soulage mais ça ne changera pas le fond du problème et puis au bout d’un moment plus personne ne vous écoute" explique Armelle Gautier, psychologue.
Etablir un scénario : "Le mieux c’est de repenser à un dimanche soir qui s’est bien passé. Se souvenir de ce qu’on a fait à ce moment, de qui on était entouré et de le reproduire à chaque fois que c'est possible pour se sentir bien et retrouver le sourire."


Pour rallonger le week-end et surtout reculer le moment de retourner au travail, certaines personnes se couchent tard. Mauvaise idée ! Le lundi matin c’est déjà dur à supporter alors si en plus on est fatigué ce sera pire.
De l’exercice physique : "Pour se fatiguer un peu et bien dormir, on peut pratiquer un sport, mais pas trop tard. Après un exercice physique, avant de ressentir la fatigue, le corps sécrète de l’endorphine pendant 2 à 3 heures ce qui empêche de dormir ", conseille Armelle Gautier, psychologue.
En cas d’insomnie : Si l’idée de penser au travail vous empêche de dormir c’est qu’il y a un vrai problème, mieux vaut consulter un psychologue pour le régler.

Si le problème va au-delà de l’impression de ne pas avoir profité du week-end et que l’idée de reprendre le travail devient insupportable, mieux vaut consulter un spécialiste. "Dans ce cas, il est impossible de régler le problème tout seul, confirme Armelle Gautier, psychologue. Le plus souvent, il n’y a pas besoin d’un long suivi, on arrive à clarifier la situation au bout de quatre à cinq séances."

Qui consulter ? Il existe une liste de cliniciens spécialisés pour les problèmes au travail sur le site www.souffrance-et-travail.com. Pour les personnes en difficulté financière, il est possible de se rendre dans un centre médicp-psychologique rattaché à son secteur.


Alors pensez y, le dimanche soir est un soir comme les autres et dites vous que demain comme chaque matin il fera jour que vous le vouliez ou non. Mieux repartir le lundi matin du bon pied, car c'est ce que veux voir les personnes qui vous aiment.




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