lundi 2 février 2015

Maigrir selon son groupe sanguin


Les mesures du bonheur sacré : La ligne




Adapter son régime alimentaire à son groupe sanguin, l’idée fait son chemin depuis plus de quarante ans ! Karen Vago, nutritionniste, nous explique comment mincir vite et bien grâce à cette méthode étonnante, mais controversée !



Régime groupe sanguin : les principes
Selon les partisans de cette méthode, s’alimenter en fonction de son groupe sanguin permet de garder la ligne ou de mincir durablement.

Pourquoi ? Parce que notre groupe sanguin jouerait sur la façon dont l’organisme réagit à ce qu’il mange et à l’environnement. En observant l’effet d’un même régime sur des personnes différentes, le Dr James D’Adamo a pu noter dans les années, 50 combien la façon de métaboliser les aliments dépendait du groupe de chacun.

Hypothèse avancée par les partisans de cette méthode : 
"L’apparition de chaque groupe correspond à une phase de l’histoire de l’humanité et donc à un moment où l’Homme a dû s’adapter à des conditions particulières de nourriture", explique Karen Vago, nutritionniste.

Combien peut-on perdre de kilos ?
"Bien souvent, les gens qui viennent me voir souhaitent d’abord être en meilleure santé", explique Karen Vago, nutritionniste. "En suivant le régime adapté à leur groupe sanguin, ils arrivent petit à petit à retrouver leur poids de forme, parce que l’organisme se rééquilibre.

De la même façon, on observe parfois un maintien du poids sur la balance, mais la silhouette s’affine parce que le rapport graisse/masse musculaire s’harmonise", confie la spécialiste. Et si l’on veut beaucoup maigrir ? Il suffirait d’adapter son rapport protéines/ glucides/graisses à son groupe !



Le régime du groupe O
Descendants des premiers chasseurs-cueilleurs, les personnes du groupe O auraient un système peu adapté aux céréales et aux laitages. "Leur assiette doit être composée à peu près de un tiers de protéines animales : viande (rouge élevée à l’herbe, foie), volaille, poisson, œufs, et le reste en légumes avec un peu de riz ou quinoa.

Le gluten (blé, avoine, orge, etc) ne leur convient pas du tout, la plupart des laitages non plus", explique Karen Vago, nutritionniste.

Le plus minceur :
Pour les fanas de cette méthode, les personnes de groupe O auraient intérêt à foncer sur les fruits de mer et les algues, qui stimulent leur thyroïde.



Le régime du groupe A
Le groupe A serait apparu avec l’invention de l’agriculture. Les personnes de ce groupe auraient donc "tendance à stocker la viande sous forme de graisse", explique Karen Vago, nutritionniste. "

Les protéines animales ne devraient par conséquent représenter qu’un quart environ de leur assiette, le reste étant composé de céréales, fruits et légumes...

Avec un bémol toutefois sur le gluten".

Le plus minceur : 
Selon les adeptes de cette méthode, les huiles végétales conviendraient particulièrement au groupe A. De même que le soja, les légumes et l’ananas.



Le régime du groupe B
Les personnes de groupe sanguin B seraient des descendants de peuple nomades.
"Le métabolisme de la viande, comme pour les personnes de groupe O, ne pose donc pas de problème… poulet mis à part !

Pour eux, cette volaille doit être classée parmi les aliments toxiques", estime Karen Vago, nutritionniste.
"Ils peuvent adopter le système 1/3 de protéines, 2/3 de végétaux".

Toutefois, selon la spécialiste, ils devraient renoncer aux céréales comme le sésame, le blé, le sarrasin, mais aussi aux lentilles et au maïs.

Le plus minceur : 
Les personnes de ce groupe auraient intérêt à insister sur la viande, le foie, les laitages maigres et les légumes verts, très bénéfiques...



Le régime du groupe AB
Dernier groupe sanguin apparu dans l’humanité, le groupe AB se caractériserait par un choix d’aliments plus vaste : les personnes de ce groupe seraient notamment les seules à tolérer le gluten.

En revanche, ils métaboliseraient mal "la viande de bœuf, le poulet et certaines légumineuses", estime Karen Vago, nutritionnistes.
"Comme le groupe A, ils peuvent consommer davantage de glucides sous forme de riz, de quinoa, par exemple".

Le plus minceur : Les personnes du groupe sanguin AB supporteraient mieux le pain que les autres, mais n’auraient pas non plus intérêt à en abuser. En revanche, les laitages amélioreraient chez eux l’assimilation des sucres, ce qui éviterait de les stocker...



Bouger selon son groupe sanguin
Notre groupe sanguin déterminerait aussi notre gestion du stress, une clé importante lorsqu’il s’agit de gérer notre comportement alimentaire. Selon Karen Vigo, nutritionniste, il faudrait se dépenser en fonction de son profil sanguin :

"Les personnes des groupes A et AB sont très sensibles au stress, ils ont tendance à être anxieux. La pratique du yoga, de la relaxation peut beaucoup les aider. Les personnes du groupe O, en revanche, sont moins sensibles. Très énergiques, ils ont facilement besoin de se dépenser en allant courir dans les bois. Les B sont à mi-chemin entre les deux, ils doivent donc alterner effort et relaxation."



Cherchez les bonnes graisses !
"Chaque groupe sanguin a besoin d’oméga 3 et d’oméga 6, et devrait augmenter sa consommation d’oméga 3, contenus notamment dans les lipides de poissons gras.

Côté huile végétale, sachez que l’huile d’olive est bénéfique tous les groupes", estime Karen Vago, nutritionniste.

En revanche, en termes de viande, même si l’on suit le régime correspondant à son groupe, la nourriture qu’a consommée l’animal joue aussi son rôle. Ainsi, "il faut toujours privilégier les animaux nourris à l’herbe (leur aliment "génétique") plutôt qu’aux céréales".



Est-ce un régime équilibré ?
"Chaque groupe sanguin mange de façon équilibrée pour son groupe sanguin", explique Karen Vago, nutritionniste. "Cependant, nuance le Dr Jacques Fricker, médecin nutritionniste, avec ce régime, on risque de se lasser vite et de devoir renoncer à des aliments que l’on aimait. Par ailleurs, supprimer des aliments, comme les laitages, peut entraîner des carences".



Est-ce un régime sans risque ?
"Ce régime n’est pas dangereux. Et si l’on se sent bien avec, pourquoi ne pas essayer", estime le Dr Jacques Fricker, médecin nutritionniste.

"Toutefois, il faut savoir qu’il ne repose sur aucune base scientifique. Aucune étude internationale n’est venue confirmer les allégations de ses défenseurs et l’on n’a jamais prouvé scientifiquement que les groupes sanguins jouaient un rôle dans la digestion".

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil