Cultiver son potager: bon pour la santé et le moral
Cultiver son potager: bon pour la santé et le moral
Les personnes âgées qui cultivent un potager mangeraient davantage de légumes et auraient un meilleur moral que celles qui s’approvisionnent à l’épicerie.
Des chercheurs américains en sont arrivés à ce constat en comparant dans une première étude la consommation mensuelle de fruits et de légumes chez 261 hommes et femmes de 50 ans et plus, sur la base d’un questionnaire en ligne.
De ce nombre, 158 participants tenaient un potager. Ces derniers devaient spécifier le nombre d’heures passées dans leur potager chaque semaine et les raisons qui les amènent à jardiner.
Les résultats montrent que, de façon générale, les personnes qui font un potager sont plus susceptibles de manger des légumes que celles qui ne jardinent pas. Fait intéressant, ce lien n’a pas été établi relativement à la consommation de fruits. Aucune différence significative n’a été obtenue selon le sexe.
Combien de fruits et légumes par jour?
Au moins 5 fruits et légumes par jour !
Le fait d’avoir peu d’expérience en jardinage ou, au contraire, de pratiquer cette activité depuis de nombreuses années, de même que le nombre d’heures passées dans un potager, n’influenceraient pas la consommation de légumes.
La nature même de l’étude ne permet toutefois pas d’établir de relation causale. Autrement dit, les chercheurs ne peuvent dire si les aînés choisissent le jardinage comme passe-temps parce qu’ils aiment les légumes ou si c’est le jardinage qui a une influence positive sur leur alimentation.
Pour les auteurs de cette étude, ces résultats suggèrent néanmoins que le jardinage peut être un programme d’intervention intéressant pour amener les aînés à manger plus de légumes.
Des effets sur le bien-être
Le fait de tenir un potager n’a pas d’effets avantageux seulement sur la santé. Une seconde étude réalisée par le même groupe de recherche, à partir du même échantillon, montre que le jardinage a également des effets bénéfiques sur le bien-être des jardiniers.
Les adeptes de potagers ont attribué de plus hautes notes – donc plus positives – sur une échelle d'évaluation de la satisfaction de vivre que les non-jardiniers. Ils ont affirmé trouver la vie « moins monotone et ennuyante » et se sentir « moins vieux et fatigués ».
Selon les chercheurs, le jardinage procurerait un sentiment de devoir, de contrôle et d’accomplissement. Ils voient dans ce passe-temps un moyen d’amener les aînés à s’activer davantage, à adopter de meilleures habitudes de vie et à avoir une meilleure qualité de vie.
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