mercredi 31 décembre 2008

"Osons bouger" et faire du sport adéquat


Envie de bouger ?

Le travail musculaire diminue la résistance à l’insuline, fait baisser la glycémie ; il fortifie le cœur et cela fait baisser la tension artérielle ; il influence favorablement le métabolisme des lipides et contribue à la diminution du poids corporel. Votre musculature en sera fortifiée ce qui influence favorablement la mobilité de vos articulations. Votre endurance à l’effort et votre bien-être en seront augmentés

Quelle est votre attitude ?

Êtes-vous d’avis que le sport et l’activité physique sont importants dans le traitement de votre diabète, mais, en même temps, des causes multiples vous empêchent de vous y consacrer ?
N’avez-vous pas maintes fois envisagé d’augmenter votre activité physique et en même temps reculé en craignant difficultés et démotivation ?

« Osons bouger »

Le diabétique de types 1 ou 2 ne doit pas se confiner dans son mal mais au contraire tout faire pour se bouger. Faire par exemples des randonnées de 2 heures sur terrain facile à moyen. Les promenades sont plus efficaces si elles peuvent se faire en groupe et lieux de promenade sont répartis équitablement parmi les endroits ou habitent les diabétiques. A tour de rôle chacun organise sa petite randonnée. Plus on est de fou plus on rigole. L’adage est bien connu.
L’ambiance du groupe est celle du respect mutuel vitesse moyenne et éventuelles hypoglycémies prises en compte. Il sera donc important que chaque organisateur prévoit les risques encourus et le matériel nécessaire pour y faire face. Les femmes seront aussi présentes. .
Chacun participe sous sa propre responsabilité.

Petits conseils pour profiter des repas de fêtes


Petits conseils pour profiter des repas de fêtes

Les fêtes de fin d’année approchent à petits pas et déjà les doutes apparaissent pour nombreux d’entre nous qui s’efforcent à surveiller leur poids et leur diabète:
Que faire ? Se priver de tout, pour ne surtout pas gâcher les efforts faits pendant l’été ou au contraire, profiter au maximum et on verra plus tard…

Voici quelques astuces pour profiter de tout, mais avec modération !

  • Prenez une part de chaque plat, sans se servir une seconde fois
  • Modérez votre consommation d’alcool (choisir soit l’apéritif, soit le verre de vin)
  • (Rappelons qu’il ne faut pas le consommer à jeun, afin d’éviter les hypoglycémies)
  • Méfiez-vous des sauces qui peuvent accompagner les crustacés, la viande ou le poisson, il faut le limiter car elles sont souvent très riches en graisses
  • Contrairement à ce que l’on pourrait penser, repas de fête ne rime pas forcément avec repas riche en glucides. En effet, au cours de ces repas les glucides sont essentiellement présents dans les toasts qui accompagnent le foie gras ou le saumon, et dans les desserts. Il y a généralement peu ou pas de féculents avec le plat principal. Si vous êtes traités à l’insuline, pensez à compenser le manque de féculents par du pain, ou alors diminuez éventuellement votre dose d’insuline.

Et n’oubliez pas que l’équilibre alimentaire ne se fait pas sur un seul repas, mais s’établit tout au long de la semaine.

Composition nutritionnelle de quelques aliments consommés plus particulièrement lors des fêtes.

Aliment

Quantité

Kcal

Prot.

Graisses

Glucides

Foie gras

40 g (une tranche)

182

4

18

1

Saumon fumé

40 g (une tranche)

90

9

6

0

Huîtres

12 pièces

115

14

3

8

Dinde farcie

150 g





Marrons

50 g (4 pièces)

93

1

1

20

Bûche glacée

150 g (1 tranche)

188

4

8

25

Champagne brut

1 coupe

80

0

0

0

Idées d’amuse-gueule pauvres en calories

  • Bâtonnets de crudités (carottes, radis, chou-fleur, concombre, champignons…) accompagnés de sauces à base de fromage blanc
  • Dés de jambon, de fromage, de pastèque. de melon, de surimi, des tomates cerises et des olives piqués en boule (p.ex. demi melon ou demie boule en styropore recouverte de papier aluminium)
  • Mini-brochettes de melon et jambon fumé ou viande des grisons (Büntnerfleisch) ou de crevettes et dés de pamplemousse
  • Feuilles d’endives (chicons) tartinées de fromage aux fines herbes ou fromage de chèvre
  • Mini-rouleaux de jambon cuit au fromage frais ou aux asperges
  • Mini-toasts au saumon fumé, tomates et œufs durs, fromage frais aux herbes…

Pour le plaisir des yeux, soyez créatifs et jouez sur la présentation.

mardi 30 décembre 2008

Biscuit au chocolat pour diabétiques


Biscuit au chocolat pour diabétiques






Recette de biscuit au chocolat proposée par Monregimeperso
Pour 4 Personnes

Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes
Temps de repos :

Ingrédients :
• 1 œuf entier frais
• 60 grammes de farine tamisée
• 50 grammes d'amandes en poudre
• 10 cl de lait
• 1 cuillère à soupe d'édulcorant liquide
• 1 cuillère à soupe de cacao en poudre non sucré
• sel

C'est une très bonne recette mais n'en mangez pas trop pour les calories... Cette recette vous est proposée par Dominique Boute, nutritionniste et fondateur de Monregimeperso.

Préparation :
Préchauffez le four th.6 ou 180°C.
Séparez le blanc du jaune d'œuf.
Mélangez le lait avec le jaune d'œuf, les amandes, la farine, le cacao non sucré et l'édulcorant.
Battez le blanc d'œuf en neige avec 1 pincée de sel.
Mélangez délicatement le blanc d'œuf à la préparation chocolatée.
Versez dans un moule légèrement beurré ou un moules anti-adhérent (meilleur).
Enfournez pendant 30 minutes.
Laissez refroidir doucement dans un endroit frais.

Le conseil :
Eviter de manger des préparations comme les crèmes, les gâteaux encore chauds, votre digestion sera beaucoup plus difficile et fatigante et évitera les impressions de ballonnement

Autres décors:

Le bien être d'un certain bonheur gratuit !!!


En cette fin d’année un peu difficile à boucler, vous serez sûrement très heureux d’apprendre cette incroyable nouvelle.

Après avoir prouvé que le tabagisme se répandait dans le réseau social, après avoir aussi prouvé que plus vos amis étaient gros, plus vous étiez susceptible de pencher vers le côté obscur de la balance, les deux même chercheurs viennent de démontrer, grâce à une étude dans la population d’une petite ville du Massachusetts, que le bonheur était contagieux.

Et oui ! Si votre voisin, vos amis, votre mari ou vos enfants sont heureux, ils vous contamineront forcément un petit peu ! Par conséquent, vous-même qui lisez ce texte, vous avez aussi le pouvoir de rendre les gens heureux.
Un sourire, un bonjour aimable, un visage rayonnant se propagent dans votre entourage comme un vent frais léger.


Certains vont certainement commenter ce billet proche des vœux de fin d'année en arguant que tous les philosophes, théologiens et psychologues disent depuis la nuit des temps que le bonheur est une composante de la santé. Oui, d’accord, mais si la santé était une composante du bonheur.... Mais nos deux scientifiques affirment aussi que le bonheur est transmissible, et par là, la bonne santé.

Le mieux, c’est que ça ne coûte rien ! Ou peut-être si, un peu tout de même. Cela peut coûter un bon plateau de fruits de mer, une fête entre amis, un baiser d’amoureux avant de s’endormir, un petit cadeau pour rien de temps en temps, un coup de fil gentil. C’est cela que la sécurité sociale devrait rembourser finalement.

En attendant, bonne semaine, bon courage à ceux qui travaillent.

lundi 29 décembre 2008

Fumer pour les femmes enceintes est un crime

  • Je dis dans mon Edito permanent que fumer pour les femmes enceintes est un crime, je ne croyais pas viser aussi juste si j'en crois l'article du Figaro ci-dessous.Une femme choisie de faire un enfant, elle doit donner la vie à un être innocent. C'est un choix dont je ne suis pas certain que les fumeuses en assument réellement les réalités du futur. Un grand professeur me disait l'autre jour qu'il faut 6 ans pour les meffets du tabagisme disparaissent du corps humain. Alors Mesdames les fumeuses si vous avez encore un peu de plomb dans la cervelle réfléchissez...Cet article concerne aussi les Messieurs, un homme qui fume auprès d'une femme enceinte ou dans une maisson ou vivent des enfants nouveaux nés ou de très jeunes enfants ne mérite pas d^'être père, les méfaits du monoxyde de carbonne étant considérable même pour l'entourage.
  • «Le droit du fœtus est d'être non-fumeur»

    Propos recueillis par Martine Perez

    .
    «Actuellement 36 % des femmes en âge de procréer fument régulièrement ou occasionnellement et 20 % poursuivent la cigarette jusqu'à la fin de leur grossesse», regrette le professeur Michel Delcroix. (Ici, des Taïwanaises enceintes brisent symboliquement des cigarettes).
    «Actuellement 36 % des femmes en âge de procréer fument régulièrement ou occasionnellement et 20 % poursuivent la cigarette jusqu'à la fin de leur grossesse», regrette le professeur Michel Delcroix. (Ici, des Taïwanaises enceintes brisent symboliquement des cigarettes). Crédits photo : Associated Press

    Un an après le vote de la loi antitabac, Michel Delcroix, professeur d'obstétrique (Lille), responsable de Maternité sans tabac, estime que le fœtus n'est pas protégé contre le tabagisme maternel.

    LE FIGARO. - Vous soutenez que le fœtus n'est pas du tout protégé du tabagisme passif des parents.
    Michel DELCROIX. - Avec ses décrets sur l'interdiction de fumer dans tous les lieux publics, le gouvernement vient de réussir la prévention du tabagisme passif. Mais quand la mère ou le père fume, le fœtus n'est pas protégé de la fumée de tabac ou de joint particulièrement dangereuse par le monoxyde de carbone (CO) qu'elle contient. Même si le fœtus n'est pas une personne juridique, son premier droit est d'être non-fumeur, c'est-à-dire d'être normalement oxygéné.

    Malgré l'organisation de la conférence de consensus Grossesse et tabac, à Lille en octobre 2004, et la promotion par le ministère de la Santé de la charte maternité sans tabac signée par 340 maternités, plus d'un enfant sur cinq naît encore aujourd'hui après avoir été durant toute sa vie intra-utérine exposé au tabagisme maternel et/ou paternel.

    Quels sont les risques pour le fœtus ?
    La dangerosité sur le développement fœtal et le risque de handicap des toxiques majeurs, tabac, alcool, cannabis, toujours retrouvés dans le sang fœtal à des concentrations plus élevées que dans le sang maternel n'est plus à démontrer. La quantité de fumée inhalée et la durée d'exposition en sont deux éléments importants. L'exposition passive à la fumée de tabac ou de joints augmente pendant la grossesse le risque de retard de croissance intra-utérin et, lors de l'accouchement, le risque d'asphyxie du nouveau-né.

    Le déficit d'oxygénation provoqué par l'inhalation de CO de la fumée de tabac ou de cannabis est la première cause toxique responsable de lésions cellulaires du système nerveux en développement, pouvant conduire dans certains cas à l'infirmité motrice d'origine cérébrale (Imoc) et dans une proportion beaucoup plus grande à des retards de croissance intra-utérins à l'origine de l'augmentation du nombre des faibles poids de naissance.

    Quel est le pourcentage de femmes enceintes qui continuent à fumer ?
    Actuellement 36 % des femmes en âge de procréer fument régulièrement ou occasionnellement et 20 % poursuivent la cigarette jusqu'à la fin de leur grossesse. Et cela sans qu'aucun diagnostic objectif, comme peut le faire la mesure du CO dans l'air expiré ou sans qu'aucune aide médicale par les thérapies cognitivo-comportementales, TCC ou les substituts nicotiniques, ne leur soit proposée durant le suivi de grossesse. La protection des non-fumeurs n'est donc pas appliquée pour les bébés à naître en France.

    De plus, c'est parmi les fumeuses que les pourcentages de femmes enceintes consommatrices régulières ou occasionnelles d'alcool et/ou de cannabis sont les plus élevés. Il se trouve que le fœtus subit totalement la cigarette ou l'alcoolisation maternelle sans pouvoir s'en « défendre ».

    Vous dites que le corps médical ne fait rien pour la prévention.
    Notre société revendique le principe de précaution pour la prévention de risques hypothétiques comme ceux mettant en cause l'innocuité des produits cosmétiques pour bébé pourtant depuis longtemps autorisés et utilisés mais dans le même temps ne sait pas suffisamment protéger les bébés à naître des trois toxiques les plus dangereux et les plus répandus que sont le tabac, l'alcool et le cannabis. Or ces trois toxiques sont responsables de complications graves alors qu'ils sont facilement évitables.

    Concrètement, que doivent faire les pouvoirs publics ?
    Il suffirait de dépister les consommations à risques (tabac, cannabis et alcool) pendant la grossesse. Il n'est pas question de stigmatiser les femmes enceintes qui fument ou s'alcoolisent mais au contraire de les aider par une meilleure écoute et prise en charge.

    Cela est possible en incluant celles-ci dans la routine des soins périnataux et en assurant le remboursement des traitements (substituts nicotiniques, TCC) par le régime maternité. C'est possible en formant tous les personnels de la périnatalité aux repérages et diagnostic systématiques du tabac et du cannabis par la mesure du CO expiré en consultation. Cela est possible pour toutes les femmes enceintes. Nous le devons pour protéger enfin, comme tous les autres non-fumeurs, tous les bébés à naître.

dimanche 28 décembre 2008

Les édulcorants contre la "diabésité"

Nous remercions le journal Libération.fr pour l'aimable autorisation de publier cet article qui intéressera tous les diabétiques que nous sommes.

En France, un adulte consomme en moyenne 100 grammes de saccharose par jour, dont plus de 70 % sous forme ajoutée dans les produits transformés par l’industrie agroalimentaire.

Or, les apports quotidiens recommandés sont cinq fois moindres. On ne connaît que le sucre en poudre ou en morceaux, mais il existe de nombreuses formes alternatives, moins riches en glucides : le sucre intégral, la mélasse, le miel, le sirop d’érable, d’agave, de céréales, riz, blé, maïs, orge… la caroube, la stevia, l’amazake.

Il y a aussi la thaumatine, une protéine extraite d’un fruit africain, le Katemfeou «fruit miraculeux du Soudan».3,6 millions de Français ont également recours à l’aspartame.

Les édulcorants ne faisant pas augmenter le taux de sucre dans le sang, ils sont privilégiés par les victimes de ce fléau mondial qu’est la «diabésité», l’émergence de l’obésité liée au diabète de type II.

Enfin un sucre possible pour les diabétiques...

Stevia, la plante sucrante étouffée en Europe

L’édulcorant, déjà testé par les géants du soda, est interdit par la législation de l’UE.

Nous remercions le journal Libération.fr pour l'aimable autorisation de publier cet article qui intéressera tous les diabétiques que nous sommes.

LAURE NOUALHAT

La «stevia rebaudiana» est cultivée et consommée en Amérique du Sud.

La «stevia rebaudiana» est cultivée et consommée en Amérique du Sud. (Jorge Adorno / Reuters)

Qu’est-ce qui a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur au sucre, tout en affichant zéro calorie et qui pousse dans les forêts d’Amérique du Sud ? La Stevia rebaudiana.

Inoffensive en apparence, cette petite plante dispose de tous les atouts pour faire trembler le marché très prisé des édulcorants. L’une de ses applications industrielles est la feuille séchée réduite en poudre, à utiliser comme du sucre classique. Une autre est l’extraction des molécules qui donnent le goût sucré : les steviol, les stéviosides et les rebaudiosides. Le produit fini sert alors d’édulcorant.

Comme ses concurrents de synthèse, ses applications dans le gargantuesque monde du «light» sont innombrables : sauces, confiseries, boissons, plats cuisinés, produits lactés, pâtisseries… Les géants américains du soda ne s’y sont pas trompés et s’apprêtent à utiliser l’un des composés de la plante dans leurs boissons sucrées. Tandis qu’au Japon, elle est consommée depuis 1975, au point d’avoir raflé 40 % du marché des édulcorants. En France, elle est totalement méconnue. Et sa vente soumise à une régulation casse-tête.

Complément. En matière d’aliments, la législation européenne est indigeste. Et selon qu’on utilise la plante entière ou ses extraits, on ne tombe pas sous le coup de la même réglementation. Pour utiliser une plante en Europe, il faut qu’au moins un des pays de l’Union la consomme. Ce qui n’est pas le cas, la plante poussant en Amérique du Sud. «Stevia rebaudiana est un aliment qui n’était pas consommé de façon significative en Europe avant 1997. A ce titre elle dépend du règlement européen Novel Food, relatif aux nouveaux aliments et aux nouveaux ingrédients alimentaires. Elle doit faire l’objet d’une autorisation de mise sur le marché», explique-t-on à la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes. Ainsi, une plante utilisée depuis des millénaires par les Amérindiens est considérée comme nouvelle en Europe. C’est ce que dénonce Claudie Ravel, patronne de Guayapi Tropical, société spécialisée dans les plantes amazoniennes et condamnée début décembre pour «tromperie». Sa faute ? Avoir vendu de la poudre de feuilles comme «complément alimentaire à fort pouvoir sucrant». Cela fait dix ans que Guayapi Tropical souhaite enregistrer la plante comme complément alimentaire et non comme nouvel aliment. «Hors de question d’enregistrer cet ingrédient traditionnel dans la catégorie Novel food, dans laquelle on retrouve les OGM», dit-elle.

Autre obstacle majeur à sa commercialisation, les doutes sur l’innocuité de la plante. Les différentes autorités françaises et européennes ont argué de son potentiel contraceptif pour interdire sa mise sur le marché. Depuis quinze ans, les études contradictoires s’enchaînent. «En juin 2008, le comité d’experts de l’OMS a enfin défini une dose journalière admissible. Si la Commission européenne met des bâtons dans les roues de la stevia c’est parce qu’elle est achetée par le lobby du sucre», prétend Jan Geuns, professeur à l’université de Louvain et président de l’Association européenne de la stevia.

Limonadiers. Aux Etats-Unis, le 19 décembre, la Food and Drug Administration a, elle, donné son feu vert à l’usage d’un dérivé de la plante. Les multinationales Cargill et Merisant, qui fournissent les édulcorants à Coca-Cola et PepsiCo, avaient déposé une demande en ce sens. Les géants du soda devaient être très confiants sur l’issue de la procédure car leurs gammes de boissons light à base de stevia sont déjà prêtes. Début 2009, Coca dégaine son Sprite green et de nouveaux jus Odwalla, tandis que Pepsi dévoilera trois saveurs d’eau aromatisée ainsi que le Trop50, un jus d’orange affichant 50 % de calories en moins que ses concurrents.

Joël Perret ne dispose pas de la même force de frappe que les limonadiers yankees. Ce Français a créé la société Greensweet pour extraire les molécules sucrantes de la stevia, et les intégrer dans des produits transformés. Pensant qu’il s’agirait d’une formalité, l’entrepreneur a déposé une demande d’autorisation en 2006. Mais le premier avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments a refroidi ses ardeurs. A l’époque, l’organisme estimait que «le risque sanitaire de l’emploi de glycosides de steviol, extraits de Stevia rebaudiana, en tant qu’édulcorant, ne pouvait pas être précisément estimé». En septembre dernier, un deuxième avis autorise l’usage de l’un des composés de la stevia, le rébaudioside A, mais uniquement celui-là. «Pourquoi cet avis ne peut-il être étendu à l’ensemble des extraits de la stevia ?» interroge l’entrepreneur dont la société est en stand-by depuis deux ans. Las, il prévoit de collaborer avec l’agroalimentaire suisse, pays où l’usage de tous les glycosides de la plante est autorisé depuis septembre.

En dépit des embûches, de nombreux initiés consomment la Stevia rebaudiana en cachette. On en trouve dans les rayons cosmétiques des boutiques bio, et même telle quelle en pot. «Elle est vendue comme plante d’ornement, mais officieusement, elle est consommée à la place du sucre», explique Patrick Merland, patron de la Maison du stevia, qui vend 4 000 à 5 000 plants par an. Certains pâtissiers ou cuisiniers la commandent sur Internet en provenance du Canada. «Les choses bougent, souligne Patrick Merland. La plante n’a pas changé, mais les gens qui déposent les dossiers, eux, ont changé.»Si Coca-Cola se met à la stevia, les barrages administratifs ne devraient en effet pas tarder à céder.

samedi 27 décembre 2008

Informations sur cuisine et santé

Comme sur mes autres blogs, nous n'essayons pas de vous fournir à tout prix ce que d'ailleurs nous ne savons pas. Mais à partir du moment ou nous sommes aussi diabétiques autant que nos recherches personnelles servent à tous.Par contre un certains nombres de possibilités répondent à nos connaissances et à notre professionnalisme. Moi en cuisine puisque j'ai dirigé le centre de thalasso de Ouistréam en Normandie qui était spécialisé dans les surcharges pondérales et dans le diabète. Michelle pourra vous parler aussi de la maladie de parkinson ou d'autres maladie contre lesquelles elle s'est battue en tant qu'infirmière pendant plus de 30 ans.
Nous avons donc sur ce blog deux parties bien distinctes, une qui sera basée sur la nourriture et les recettes de cuisine, les produits, les préparation et une autre plus informative qui sera des billets vous informant des choses que nous aurons pu découvrir pour vous. La première partie à droite du blog ou l'information sera faite sous forme de liens directs vous permettra de vous tenir informé des choses et un forum de haute qualité viendra conforter vos recherches par de nombreux échanges. Même chose avec les vidéos qui sont des témoignages de gens simples qui racontent ce qu'ils ont vécu ou vivent avec leur maladie. Le reste sera des liens sur nos sites qui stockent des milliers de recettes de cuisine de toutes sortes. Nous les avons réunies, nous les avons classées, à vous de vous en servir.La partie messages sera elle uniquement des écrits pour vous tenir informé des nouvelles que nous aurons à vous faire passer, des nouveautés que nous découvrirons ou plus simplement nos états d'âme. Bientôt une news-letters sera mise en place ainsi qu'un service personnalisé de recettes de cuisine adaptées à chacune des maladies que la vie nous réserve. Chaque recette sera contrôlé par un Docteur spécialisé dans la chose.

Le Piment stabilise le taux de glycémie

Beaucoup d'études dans les ouvrages médicaux ont démontré que la consommation de plats pimentés augmentent la dépense énergétique et l'oxydation de la graisse.
C'est ainsi qu'une nouvelle étude s'est penchée sur l'effet métabolique qu'aurait la capsaïcine contenue dans le piment.

Une période de consommation de repas fades et de repas équilibré pimentés, 4 semaines chacune a été prodigué à 36 sujets, 22 femmes et 14 hommes agés en moyenne de 46 ans, leur IMC moyen était de 26,4. Leur taux était pris avant de manger et deux heures après les repas. Lors de la période de consommation de repas pimentés, ils consommaient 30 grammes par jour de piments à 55% de piments de Cayenne.

Les chercheurs ont conclus que la consommation régulière de piments atténuait les risques d'hyperglycémie, c'est à dire avec un taux d'HbA1c largement supérieur à 7,3%. Lors des 4 semaines de consommation de repas pimentées, le taux de glycémie était plus faible, environ 40% inférieure que lors de la période de consommation de mets non-pimentées, la capsaïcine stimulant le foie, accélérant ainsi la production d'insuline par le pancréas..
Alors de temps en temps, pensez à pimenter vos plats !

Le diabète un mal souvent irrémédiable...

C’est quand on est diabétique qu’on en ressent les besoins et découvrent les manques. Que manger quand on est diabétique et surtout comment préparer les recettes. Quelles choses sont bonnes pour nous, quelles choses sont les mauvaises, qu'elles sont les interdites. C’est sur que le sucre se passe de commentaire mais comment le remplacer au moins au niveau du goût. Nous sommes plus de 3000 000 en France et beaucoup plus ailleurs. Chacun de nous sait combien il est difficile de se gérer et d’éviter le yoyo qui nous fait passer en quelques minutes de l’hypoglycémie à l’hyperglycémie ou vice versa.
Les docteurs nous disent ne dépassez pas 2000 calories par jour et moins encore si possible, rester entre 2000 et 1800 mais comment le mesurer sans avoir à ses bottes une diététicienne que chacun de nous ne peut pas souvent s’offrir surtout actuellement.
Bien sûr les conseils habituels sont plus ou moins suivis par chacun d’entre nous :
Faite du sport pendant au moins 60 minutes par jour et à défaut faites de la marche en forçant sur le rythme, c’est très bon pour le cœur et vous fera respirer à fond et plus que coutume, vous consommerez de l'oxygène et brûlerez les mauvaises graisses. Ce sera au moins une excellente chose pour votre équilibre général, mais il vous faudra un minimum de 90 minutes d'exercices poussés pour obtenir un minimum de sudation. Il va vous falloir rétablir un minimum d'équilibre.
Et oui le mot est lâché, trouver un bon équilibre alimentaire dans une vie qu’il va falloir régler.
Manger à heures fixes, équilibrer les repas, boire beaucoup d’eau minimum 2 litres par jour, dormir de façon régulière, se coucher à heures fixes et se lever de même.
Le second problème que certains de nous comme moi devront aussi régler, c’est la surcharge pondérale qui déclenche un diabète gras, type 2 et qui va vous gâcher la vie jusqu’à la fin car c’est rare que le diabète vous quitte. Quand nous l’avons-nous le gardons pour le reste de notre vie.
Le diabète ne se guérit pas, mais la vie de chacun peut se dérouler normalement et sans ennui à condition que chacun d'entre nous respecte son corps, supprime les abus et se donne un art de vivre. Commencer par manger simple, peu couteux, équilibrer ses repas, c'est facile à réaliser à condition de suivre nos conseils généraux. Nous ne nous substituons en aucun cas aux services de médecine. Nous apportons et partageons avec nos lecteurs un témoignage de vécu journalier qui nous l’espérons permettra aux uns et aux autres de mieux s’adapter à son mal. On peut donc vivre sainement à condition de toujours contrôler son alimentation et son état physique et nous sommes là pour vous aider à le faire et vous conseiller dans votre nourriture journalière..